Andréa explique l’évolution de ses compétences avec son passage à l’E2C
Je m’appelle Andréa, j’ai 24 ans. Je suis quelqu’un de tranquille, volontaire et motivée. J’ai grandi aux Antilles, en Martinique. Je suis arrivée en Métropole en 2017. D’abord, j’ai pris le temps de m’habituer à la vie ici, aux transports et au changement de climat. J’ai pris le temps de réfléchir à mon projet professionnel. Je suis entrée à la Garantie Jeunes. Je m’interrogeais sur le type de métier que je souhaiterais faire plus tard. J’ai pu faire des stages dans le commerce alimentaire et le prêt-à-porter. Je me sentais plus à l’aise dans l’alimentaire.
Je suis tombée malade, j’ai appris que j’étais diabétique. J’ai été obligée de mettre en pause ma formation et prendre le temps de m’occuper de moi.
Ensuite, il fallait trouver une solution, j’ai cherché un autre type de formation, sachant que j’avais décidé de reprendre mes études. J’avais arrêté l’école tôt, dans ces temps-là je me voyais plus travailler qu’aller à l’école. En fait, on se rend compte que l’école est importante, vraiment importante.
Mon conseiller de la Mission Locale m’a parlé de l’e2c. Lors de l’information collective, ce qui a été présenté et le témoignage des anciens stagiaires m’ont paru intéressants. Il ne m’a pas fallu longtemps pour me décider, j’ai accepté d’intégrer l’école le plus rapidement possible.
Le premier jour, j’étais stressée, j’étais nerveuse à l’idée de rencontrer de nouvelles personnes et avoir de nouvelles activités. J’aimais bien parler avec les formateurs et je passais mon temps dans leur bureau quand le stress est parti et que c’est devenu une habitude, comme une deuxième maison. On travaillait sur le CV pour mieux le « vendre ». J’aimais bien les remises à niveau, surtout les mathématiques. Aujourd’hui, je ne galère plus comme avant avec les maths, j’arrive à me débrouiller. J’ai bien aimé le fait que quand on cherchait une entreprise, les formateurs nous aidaient pour trouver le trajet et les transports, faire l’itinéraire. Je suis arrivée en décembre à l’e2c et très vite, ça a été le premier confinement.
Cette période-là, ça a été difficile. Comme on ne pouvait pas venir à l’e2c, les formateurs sont restés toujours présents en créant le groupe Skype. J’étais toujours en contact avec le formateur, on se parlait tous les jours. Il s’inquiétait pour mon moral et pour ma santé, surtout pour mon moral. Je ne supportais de rester chez moi, ça me tapait sur le système. Le formateur a été comme un conseiller, ça m’a permis de tenir bon.
Quand on a dû revenir, c’était moins évident. On était moins nombreux, on ne pouvait pas venir tout le temps. D’un coup, on devait changer certaines choses, on passait de libre à moins libre avec plus d’attentions, le gel pour les mains, les masques, la distanciation, etc. Au niveau des stages, c’était difficile, les entreprises prenaient moins de stagiaires.
Au terme de mon parcours, on a cherché une option pour la fin de ma formation, comme je voulais reprendre mes études, j’ai postulé dans plusieurs écoles pour trouver une alternance, toujours dans le commerce. Grâce aux stages que j’ai réalisés avec l’e2c, j’ai pu trouver mon entreprise pour faire mon alternance au lycée de la nouvelle chance en bac pro commerce. Depuis mon arrivée à l’e2c, mes compétences, elles ont bien changées.
L’e2c a été une bonne expérience, j’ai pu rencontrer d’autres jeunes avec qui je suis toujours en contact aujourd’hui. Les formateurs nous ont bien suivis, ils ne nous ont pas lâchés, ils nous ont toujours aidé lorsque nous nous démotivions. Ils essaient d’avoir un lien avec les jeunes pour mieux les comprendre, mieux les orienter.
Mon projet professionnel est d’être agent artistique ou sportif. Je compte continuer jusqu’au bac, après je souhaite poursuivre jusqu’au BTS ou l’université.